A l’initiative de la Société Ivoirienne d’Ultrasorographie (SIVUS) que s’est ouvert le 07 mars 2024, à Abidjan, commune de Cocody, les 3èmes journées ivoiriennes d’échographie multidisciplinaire autour du thème " l’échographie et les défis de l'accès aux soins dans nos régions".
Cette rencontre de haut niveau avait pour but d'encourager, de sensibiliser et d'exhorter les professionnels notamment, radiologue, cardiologue, gynécologue, gastro-entérologue, sage-femme, et infirmier à utiliser l’échographie comme moyen diagnostic et d'être au préalable former afin de mener à bien l'exercice de cette fonction.
Surtout de Vulgariser l'échographie par la formation de tous les professionnels de la santé afin que celle-ci soit le prolongement de l'examen clinique.
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La Société Ivoirienne d'Ultrasonographie (SIVUS), une société savante multidisciplinaire inclusive s'adresse à tous les professionnels de la pyramide de santé utilisant l'outil échographique comme moyen diagnostic.
Selon le Président de la SIVUS, Kouamé N'Goran, «L'échographie est un outil de diagnostic fantastique qui présente de nombreux avantages. Elle est non seulement l'imagerie la moins coûteuse, tant au niveau de l'acquisition du matériel qu'au niveau du coût de sa réalisation. Elle est célèbre par son innocuité. Malheureusement, elle est victime de sa célébrité et nous observons dans tous les coins et recoins de notre pays, des offres d'examens échographiques à trop moindre coût allant jusqu'à 3000 FCFA, réalisés par les praticiens clandestins non qualifiés et parfois sans aucune formation médicale de base. Nous pensons que la lutte contre la clandestinité et la mauvaise pratique de L'échographie passe par la formation», a t-il déclaré.
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Respectivement, Dr Bakayoko Sidiki, Président de l'Ordre National des Médecins de Côte d’Ivoire, le Président du SYNAMEPCI (Syndical National des Médecins privés de Côte d'Ivoire), Dr Une Madou Raphaël, le Représentant des Associations des cliniques privées de Côte d'Ivoire, le Président de la Société Ivoirienne d'Ultrasonographie, Pr Kouamé N'Goran Philippe, ont souhaité que l’échographie soit l’affaire des spécialistes bien formés.
Mme Yolande Koffi Esther, Conseiller Technique au Ministère de l'Enseignement Supérieur a pour sa part indiqué que "L'échographie est aujourdhui un outil diagnostic incontournable. Les recherches et les innovations dans ce domaine doivent être encouragées. Avec l'essor de la télémédecine, la télé échographie pourrait être d'un rapport capital pour toucher les zones les plus reculées de Côte d'Ivoire».
Plus de 200 experts venus de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso, du Sénégal, du Togo, du Bénin, du Cameroun et bien d'autres pays africains qui réfléchissent sur la thématique centrale.
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La SIVUS est une société médicale regroupant en son sein tous les acteurs médicaux qui pratiquent l'échographie quelque soit leurs spécialités, Ce sont d'abord les radiologues dont c'est le métier mais aussi les gynécologues, les cardiologues, les rhumatologues, les réanimateurs, les ophtalmologues).
Elle œuvre au rayonnement de l'échographie comme moyen de diagnostic des maladies et elle œuvre également aux bonnes pratiques dans l’utilisation de cette technique d’imagerie.
Malgré l’évolution technologique en Radiologie, l’échographie demeure l’examen de premier recours chez les enfants, dans les maladies gynécologique, obstétricales, cardiaques etc. Elle est aujourd’hui disponible dans toutes les régions de la côte d’ivoire et est incontournable pour le diagnostic des maladies.
L’échographie est-elle toujours pratiquée par des mains expertes ? Quelle est la qualité des résultats ? Comment améliorer la formation des acteurs de santé ?
Qui est qualifiée pour réaliser ces examens d’échographie ?
Telles ont été les questions qui ont été passées en revue par plusieurs acteurs de la Santé en Côte d'Ivoire, dans la sous-région et des équipes internationales à travers la Société Mondiale d'échographie (WFUMB) au cours de ses différents panels.
Ces équipes vont plancher pendant 2 jours sur les bonnes pratiques de l’échographie, la télémédecine, et l’expertise des spécialités sous la présidence des instances médicales et scientifiques officielles : le ministère de la santé et de l’hygiène publique, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, l’ordre national des médecins de Côte d’Ivoire (ONMCD), des experts de la télémédecine et des différentes sociétés savantes utilisant l’échographie.
Ces travaux ponctués de séance d’échographie et de plusieurs communications prendront fin le 08 mars 2024.
Josué Koffi