La sénatrice et femme leader Mariam Dao Gabala et la délégation de WILDAF-Afrique de l’ouest étaient au siège de WILDAF-CI le 6 juin 2024 dans le cadre de la semaine du plaidoyer de WILDAF-AO en Côte d’Ivoire pour le renforcement de la participation politique des femmes en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier.
Après avoir partagé son expérience, Mme Gabala a préconisé quelques pistes de solutions pour atteindre l’objectif sus-indiqué, à savoir : la formation, le renforcement des capacités, l’innovation, la mobilisation de certains députés-hommes pour porter le combat des femmes, le lobbying auprès des organisations internationales telles que l’Union africaine.
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Auparavant, la sénatrice Dao Gabala a dénoncé la ‘’discipline’’ des partis politiques, qui constitue souvent un frein à l’épanouissement politique de la femme.
Mme Gabala a par ailleurs demandé aux femmes d’entrer en politique en préservant leurs valeurs. Elle note en outre que les femmes ont besoin d’appui financier, mais aussi d’assistance technique, notamment en termes de marketing, de communication, de méthodes innovantes, de stratégies de levées de fonds.
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Pour sa part, Me Fatou Fadika Coulibaly, présidente de WILDAF-CI, s’est réjouie de cette semaine de plaidoyer, ‘’qui a permis de prendre l’opinion publique à témoin en vue de créer une meilleure convergence pour les droits des femmes.
« Il faut accentuer la pression pour atteindre l’objectif de la participation politique des femmes », a-t-elle conclu.
La rencontre s’est tenue en présence des représentantes de WILDAF en provenance du Togo, du Sénégal, du Mali et de la Côte d’Ivoire.
Pour rappel, la semaine du plaidoyer s’est déroulée du 3 au 7 juin 2024 et a permis à WILDAF-AO d’échanger avec plusieurs institutions politiques telles que le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), le Conseil constitutionnel, l’Assemblée nationale et la société civile. Elle s’inscrit dans la perspective de l’application de la norme paritaire de l’Union africaine rappelée par l’article 9 du Protocole de Maputo.
Josué Koffi