La situation dans l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ivoirienne est actuellement marquée par de vives tensions. Les agents affirment être marginalisés lors des activités d'envergure nationale ''la non participation aux examens du bts, le contrôle des effectifs et l' orientation des bacheliers''. Opprimés au sein de l'administration centrale ils dénonçent un mauvais traitement orchestré par certains de leurs Directeurs.
/image%2F6976721%2F20240722%2Fob_412148_img-20240722-wa0355.jpg)
Réunis au sein du syndicat national des agents de l’administration centrale, ‘’SYNAAC-MESRS-CI’’, Le Secrétaire général National Adoh Mamo connu sous le nom de Modé, a énoncé dès l’entame de ses propos les deux principaux points qui ont motivé cette conférence de presse qui a eu lieu ce lundi 22 juillet 2024 dans la commune de Cocody à Abidjan Côte d’Ivoire.
Le 1er point
Il s’agit du refus du paiement de leurs primes trimestrielles dont la décision a été signée depuis le 19 mars 2020 par le ministre Albert Mabri Touakeuse, anciennement ministre de l'enseignementsupérieuretdelarecherchescientifique.
Le 2e point Le 2e point est relatif à la privation de leur droit légitime aux activités du mesrs qui ont une envergure nationale, citées ci-dessus.
« Nos revendications s’adressent au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Nous souhaitons, avec sa magnanimité légendaire qu'il puisse régler ces situations délicates au plus vite car elle met en mal les agents que nous sommes>>, indique, Adoh Mamo dit Modé secrétaire général national du SYNAAC-MERS-CI.
/image%2F6976721%2F20240722%2Fob_17015f_img-20240722-wa0361.jpg)
Le SGN dénonce donc une situation de plus en plus intolérable, où non seulement leurs droits financiers sont bafoués, mais où ils sont également exclus des processus décisionnels et des activités majeures du secteur. Cette marginalisation sape non seulement leur moral, mais nuit aussi à l’efficacité globale du système éducatif .
Selon eux, les conditions actuelles de ces examens ne permettent pas d’assurer une évaluation juste et équitable des étudiants à cause de la non transparence dans la sélection des membres du secrétariat.
Par ailleurs, les syndicalistes déplorent le blocage de leurs primes trimestrielles depuis 2020.
Ils soulignent que cette situation est intolérable et appellent à une régularisation immédiate des paiements et la prise en compte sans procédure de tous les agents dans les activités citées. Le montant de la prime revendiquée se chiffre à exactement 6.950.000.000 Avec une estimation de 500 agents pour période de 2020 à 2024.
/image%2F6976721%2F20240723%2Fob_3ac7a4_20240722-155210.jpg)
Cette conférence de presse marque un tournant dans la lutte des agents de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour la reconnaissance et le respect de leurs droits. Leurs revendications, si elles sont prises en compte, pourraient non seulement améliorer leurs conditions de travail, mais aussi renforcer l’efficacité et la cohésion au sein de leur ministère.
Les regards sont désormais tournés vers les autorités, dans l’attente de mesures concrètes pour répondre à ces justes revendications et apaiser les tensions croissantes au sein de ce secteur crucial pour l'avenir du pays.
Les représentants syndicaux appellent à une prise de conscience immédiate et à des actions concrètes de la part des autorités compétentes. Ils demandent le paiement immédiat des primes dues et une meilleure inclusion dans les activités nationales pour garantir un environnement de travail plus équitable et respectueux.