C’est ce lundi 10 mars 2025 qu’a eu lieu la première grande rencontre de la Coalition des présidents de partis politiques ivoirien. Un tournant décisif pour l’opposition ivoirienne qui cherche à parler d’une seule voix face aux enjeux électoraux à venir. Cependant, l'absence du PPA-CI, parti fondé par l'ex-Président de la république de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a suscité de nombreuses interrogations.
Lors de cette rencontre, Madame Simone Ehivet Gbagbo a été désignée porte-parole de cette coalition inédite. Dans son allocution, elle a insisté sur la nécessité de la révision de la liste électorale avant les prochaines échéances afin d’assurer des élections justes et transparentes.
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"Nous devons favoriser le dialogue pour éviter toute crise inutile. L’unité de l’opposition est notre force, et nous allons agir ensemble pour faire entendre notre voix", a-t-elle déclaré, mettant ainsi fin aux interrogations sur la volonté de l'opposition d'avancer en rang serré.
Dans cette dynamique, la Coalition a annoncé l'envoi d'un second courrier au Président de la République de Côte d’Ivoire son excellence M. Alassane Ouattara, réitérant leur demande de dialogue et de concertation autour des questions électorales.
Toutefois, l'absence du PPA-CI lors de cette rencontre a été très remarquée. Ce silence interroge sur la position du parti et sa volonté de participer à cette dynamique unitaire. Les observateurs s'interrogent sur les raisons de cette distance et sur l'avenir des relations entre le PPA-CI et le reste de l'opposition.
Les leaders de l’opposition ont appelé tous les hommes et femmes de bonne volonté à les rejoindre dans cette lutte pour la démocratie et la justice électorale. "Désormais, apprêtez-vous à nous voir agir ensemble", ont-ils prévenu, marquant ainsi un tournant décisif dans le paysage politique ivoirien.
L'avenir nous dira si cette unité tiendra face aux défis à venir, et si le PPA-CI rejoindra finalement cette dynamique. En attendant, les interrogations persistent sur la stratégie adoptée par le parti de Laurent Gbagbo.