Face à ces allégations, Maître Bédi D. Parfait, avocat de la STL, assisté de Madame Marie Odile Kassi, Présidente du Conseil d’Administration, a tenu à rétablir les faits.
La STL a rappelé qu’elle est liée à l’État de Côte d’Ivoire par une convention de concession de service public signée en 2015 pour l’exploitation du transport lagunaire. Cette convention, approuvée par un décret présidentiel en 2016, a défini le périmètre concédé à la société.
Dans ce cadre, la STL a obtenu un bail emphytéotique sur une parcelle de 10.461 m² destinée à la construction d’une gare lagunaire, conformément aux dispositions llégales.
Or, La SCI OCEANOR, estimant que le décret de 2016 était illégal, avait saisi le Conseil d’État en 2017 pour en demander l’annulation. Toutefois, cette requête a été rejetée en 2022, confirmant ainsi la légalité de la concession accordée à la STL.
Néanmoins, la SCI OCEANOR a poursuivi la STL en justice, l’accusant d’empiètement sur son terrain, situé à Treichville et couvrant une superficie de 12.249 m².
Le Tribunal du Commerce d’Abidjan, dans son jugement rendu le 27 février 2025, a condamné la STL à payer 2 milliards de FCFA à titre d’indemnité d’occupation. Contrairement aux affirmations relayées par certains médias, le montant de cette condamnation ne s’élève pas à 9,5 millions d’euros.
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Face aux informations circulant dans la presse, la STL a tenu à réfuter plusieurs accusations :
"M. Adama Bictogo n’est pas partie au procès et ne peut donc être condamné à verser une quelconque somme à Mme Martine Coffi-Studer.
STL n’a jamais procédé à une expropriation, la société occupant uniquement la parcelle attribuée par l’État.
Les relevés topographiques ayant permis de définir les limites de la gare ont été réalisés par les services compétents de l’État, et non par M. Bictogo.
Aucun accord n’a été conclu entre Mme Coffi-Studer et M. Bictogo pour un dédommagement de 3 milliards de FCFA." A affirmé Maître Bédi D. Parfait, avocat de la STL
Dans sa déclaration, la STL a réaffirmé son engagement à respecter le cadre légal et annoncé son intention de faire appel du jugement rendu par le Tribunal du Commerce d’Abidjan.
Elle a également exhorté les médias à vérifier leurs informations avant toute publication, afin d’éviter la propagation de fausses nouvelles susceptibles de nuire à la réputation des parties concernées.
À suivre...