Suite à la publication de la liste électorale provisoire par la Commission Électorale Indépendante (CEI) le 17 mars dernier, de nombreux partis politiques ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils qualifient de fraude électorale manifeste.
Parmi les voix les plus critiques, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) s’est exprimé lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi 19 mars 2025 à Abidjan.
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Par la voix de son porte-parole, Maître Ouraga, le mouvement politique a dénoncé des irrégularités flagrantes qui, selon lui, menacent la crédibilité du processus électoral en cours.
« Des lieux de votes différents des centres d’enrôlements, des noms de personnes décédées figurant sur la liste électorale dans des circonscriptions où elles n’avaient jamais vécu, des personnes non enrôlées qui y apparaissent tandis que d’autres, bien enrôlées, telles que Charles Blé Goudé, sont exclues de manière inexpliquée », a déclaré Maître Ouraga avec indignation.
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Le cas de Charles Blé Goudé, figure emblématique du COJEP, suscite particulièrement l’incompréhension. Enregistré à Guibéroua conformément aux procédures légales, son nom est absent de la liste publiée. Le COJEP considère cette omission comme une injustice flagrante, susceptible d’affecter la crédibilité du scrutin à venir.
Face à cette situation, le mouvement appelle la communauté internationale à se saisir de l’affaire afin de garantir un processus transparent et équitable. L’organisation politique met également en garde contre un éventuel climat de tensions et de violences électorales si ces irrégularités ne sont pas corrigées dans les plus brefs délais.
« Nous exhortons les autorités compétentes à corriger ces erreurs pour préserver la paix sociale et garantir un scrutin juste et crédible », a ajouté le porte-parole.
La publication de cette liste électorale provisoire, censée marquer une étape clé vers des élections apaisées, suscite désormais des inquiétudes quant à l’équité du processus. Le COJEP, déterminé à faire valoir ses droits, promet d’user de tous les moyens légaux pour rétablir ce qu’il considère comme un droit fondamental bafoué.
La réaction du COJEP ne manquera pas d’animer les débats politiques dans les jours à venir, alors que la CEI est appelée à s’exprimer sur ces accusations d'irrégularités.