Le Centre d’Études et de Recherches Appliquées (CERAP), situé à Cocody, a abrité ce jeudi 12 juin 2025 une double cérémonie : le lancement officiel de ses nouveaux programmes de formation et la clôture du Symposium scientifique axé sur les défis éthiques, spirituels et éducatifs contemporains.
L’événement a été marqué par la présence du Premier Ministre Robert Beugré Mambé, invité d’honneur, dont l’allocution a profondément résonné. En évoquant des figures bibliques telles que Marie, Élisabeth ou la Sunamite, il a mis en lumière la puissance du silence spirituel comme source de transformation intérieure.
« Redonnons du sens à l’acte d’apprendre. L’université doit redevenir un sanctuaire de réflexion, un tabernacle du silence », a-t-il déclaré, appelant à une éducation fondée sur la solidarité et la dignité humaine.
Dans une atmosphère empreinte de gravité et d’espérance, le Révérend Père Serge Lorougnon, directeur du CERAP, a ouvert la cérémonie. Il a réaffirmé la vocation de l’institution : « Former pour des métiers concrets, des vocations humaines et des vies transformées », en soulignant son ouverture aux jeunes en quête de licence ou de master, mais aussi à ceux que la vie a momentanément éloignés du système éducatif classique.
Au cours de la cérémonie, deux nouvelles filières ont été officiellement présentées :
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L'études religieuses (Certificat – 1 an) : une approche interdisciplinaire des faits religieux.
La théologie et sciences des religions (Licence – 3 ans) : une immersion dans les dimensions culturelles, sociales, philosophiques et théologiques des religions.
Ces formations ambitionnent de doter les étudiants d’outils intellectuels solides, afin qu’ils puissent mieux comprendre les enjeux spirituels contemporains. Le CERAP entend également innover en collaborant avec le ministère de la Santé pour former des soignants capables d’un accompagnement intégral, humain et éthique.
En conjuguant foi, science et engagement social, le CERAP affirme sa place comme acteur majeur de la transformation de l’enseignement supérieur ivoirien. Ce 12 juin restera comme un moment fort, où la pensée et la foi se sont rencontrées au service d’un avenir plus juste, plus humain et plus éclairé