Faire de l’artisanat de la beauté non plus une activité marginalisée, mais un véritable vecteur de transformation sociale, économique et culturelle : tel est l’objectif affiché par le Salon International de la Beauté et du Bien-Être d’Abidjan (SIBA), dont la cinquième édition a officiellement ouvert ses portes ce mercredi 4 juin au Musée des Civilisations d’Abidjan-Plateau. L’événement se poursuivra jusqu’au 6 juin 2025.
Sous le thème « Artisanat de la beauté : Professionnalisme, Hygiène, Santé et Sécurité », cette nouvelle édition du SIBA se veut résolument tournée vers l’avenir. Elle vise à structurer un secteur longtemps sous-estimé, mais pourtant essentiel, tant en termes d’emploi que d’identité culturelle.
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Lors de son allocution d’ouverture, Victoire Biegny, commissaire général du SIBA, a rappelé l’ambition du salon :
« Au-delà de l’aspect salon, le SIBA se veut une agora, un espace de dialogue et d’engagement. »
Un appel vibrant a été lancé aux autorités ivoiriennes, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, pour qu’ils s’impliquent davantage dans la dynamisation de cette filière. Le SIBA invite également les artisans, les écoles de formation, les entrepreneurs du secteur et tous les passionnés de beauté à se mobiliser pour bâtir un écosystème solide, encadré et respecté.
Déjà, les éditions précédentes ont démontré le potentiel de cette industrie lorsqu’elle est structurée : création d’emplois, autonomisation économique, valorisation des savoir-faire locaux, inclusion sociale… Autant de bénéfices que le SIBA souhaite consolider et élargir.
En réunissant experts, professionnels, institutions et grand public autour de la beauté et du bien-être, le SIBA s’impose aujourd’hui comme une plateforme stratégique pour repenser et renforcer un secteur porteur d’espoir pour des milliers de femmes et d’hommes en Côte d’Ivoire et sur le continent africain.