Dans un contexte où la santé mentale des jeunes devient un enjeu de plus en plus préoccupant, l’ONG Girls Hope a organisé le samedi 05 avril 2025 dans une université de la commune d’Abobo à Abidjan, une conférence autour du thème : « La santé mentale : clé de l’épanouissement des jeunes filles ». L’événement a réuni une centaine de participants, parmi lesquels des psychologues, des présidents d’ONG, des parents et jeunes filles, venus s’informer et échanger.
À travers des panels, des témoignages et des ateliers, la conférence a mis en lumière les réalités souvent invisibles que vivent les adolescentes : stress scolaire, pression sociale, manque de confiance en soi, ou encore isolement émotionnel. Trois conférenciers ont marqué cette rencontre par leurs interventions.
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Dr Kouamé Désiré, Enseignant-Chercheur, Coordonnateur Adjoint du Programme National de Nutrition, a ouvert la conférence en insistant sur l’importance de la nutrition.
<< C'est quelque-chose de fondamentale pour libérer le stress. Lorsque vous avez des difficultés, allez dans un restaurant, un garbadrom, mangez avec appétit depuis l’entrée jusqu'au dessert pour avoir un repas complet. Vous allez sourire, et le sourire est l’un des signaux d'un bien être >> , a-t-il dit.
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Professeur Koua Asseman, Directeur-Coordonnateur du Programme National de Santé Mentale au Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, a mis en évidence la définition et l’importance de la santé mentale de la jeune fille.
<< La santé mentale est une dimension de la santé. Elle permet à une personne d'être dans un bon état de bien-être. La santé mentale est en lien avec quatre éléments majeurs : les émotions, les croyances, une composante physionomique (le sommeil, l’alimentation, la sexualité) et le comportement. C'est en fonction de sa santé mentale qu'une jeune fille surmonte les défis des relations affectives. Une personne avec une santé mentale perturbée peut douter de sa personne, perdre du poids, être triste, se sentir rejetée. J’insiste sur l’éducation à la santé mentale >>, a-t-il expliqué.
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Hassana Ouattara, Presidente de l’ONG Albinos J’assume, a quant à elle partagé son témoignage et sensibiliser.
Après le panel, la fondatrice de l’ONG Girls Hope, Natenin Coulibaly, a rappelé l’objectif de la conférence et lancé un appel.
<< Nous avons une cinquantaine de jeunes filles sur toute l’étendue du territoire national, la plupart orphelines de pères. Nous avons réalisé que certaines d'entre elles rencontrent des problèmes de santé mentale. Pour y remédier, nous les avons réuni en ce jour avec des experts et spécialistes, pour parler de ce phénomène et comment s'en sortir. Cette séance était à la fois pour les parents et pour les enfants. Nous appelons les personnes de bonne volonté à nous accompagner sur ce type de sujet. C'est à partir du mécanisme du parrainage que nous arrivons à scolariser et accompagner ces enfants >>, a-t-elle souligné.
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Les participantes ont pu s’exprimer librement, poser des questions aux experts et découvrir des outils concrets pour prendre soin de leur bien-être émotionnel. Après un exercice pratique de gestion du stress, un concours d'art oratoire sur la thématique de la santé mentale, une remise de trophées aux lauréats et des lots aux participants.
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La conférence s’est conclue sur une note d’engagement, avec l’annonce de futures campagnes de sensibilisation.
Créé en 2017, l’ONG Girls Hope a pour mission d’œuvrer pour la scolarisation de la jeune fille en milieu défavorisé. L’accompagnement consiste principalement en la prise en charge des frais scolaires directs et indirects.
IMA DIA